TL;DR

Une architecture de microservices est une approche de conception d’application dans laquelle une application est décomposée en une collection de services indépendants qui communiquent entre eux via des interfaces standardisées, comme les API REST. Chacun de ces services est responsable d’une fonctionnalité spécifique et peut être développé, déployé et géré indépendamment des autres services. Cette architecture permet une plus grande flexibilité et une meilleure évolutivité, car les services peuvent être modifiés ou remplacés sans affecter l’ensemble de l’application.

Un concept évolutif

Le concept de microservices a émergé au début des années 2000, mais il a vraiment pris de l’ampleur à partir de 2010. Il a été popularisé par des entreprises telles que Netflix, Amazon et Twitter qui ont commencé à adopter cette approche pour leur architecture d’application.

Le principal avantage de l’utilisation de microservices est qu’ils permettent de décomposer une application en petits services indépendants qui peuvent être développés, déployés et gérés indépendamment les uns des autres. Cela permet une plus grande flexibilité et une meilleure évolutivité, car les services peuvent être modifiés ou remplacés sans affecter l’ensemble de l’application.

Avec le temps, les entreprises ont compris les avantages de cette architecture, notamment les coûts réduits de développement, les temps de mise sur le marché plus rapides, l’évolutivité et la flexibilité pour les équipes de développement.

Au cours des dernières années, de nombreux outils et frameworks ont été développés pour faciliter la mise en place de microservices, comme Spring Cloud, Docker, Kubernetes, Istio, etc.

Aujourd’hui, l’architecture de microservices est devenue un standard pour les entreprises qui souhaitent construire des applications robustes et évolutives.

Quelle taille pour un microservice?

Il n’y a pas de taille standard pour un microservice, cela dépend des besoins de l’application et de l’organisation. Cependant, il est généralement recommandé que les microservices soient suffisamment petits pour être compris et gérés par une équipe de développement unique, mais suffisamment grands pour remplir une fonctionnalité significative.

Il est également important de noter qu’un microservice ne doit pas être trop granulaire, car cela peut entraîner une complexité accrue dans les communications entre les services et une augmentation des risques de dépendances.

En résumé, une bonne taille pour un microservice est celle qui permet de respecter la règle “Single Responsibility Principle” qui consiste à attribuer à un microservice la responsabilité d’une seule fonctionnalité claire et bien définie. Il est également important de veiller à éviter les microservices trop granulaires qui aurait pour conséquence d’augmenter les dépendances entre les différents services.

Kubernetes est-il une obligation pour les microservices?

Kubernetes n’est pas obligatoire pour une architecture de microservices, mais il peut être très utile pour gérer les déploiements et les opérations des services.

Kubernetes est un système de gestion de conteneurs open source qui permet de déployer, de gérer et de escalader des applications dans des conteneurs. Il permet de faciliter les opérations de déploiement et de surveillance des services, en fournissant des fonctionnalités telles que la gestion des ressources, la répartition de charge, la haute disponibilité et la tolérance aux pannes.

En utilisant Kubernetes, les équipes peuvent automatiser les tâches de déploiement, de surveillance et de gestion des ressources pour les services, ce qui peut simplifier considérablement les opérations. Cela permet aussi de gérer efficacement les besoins en matière de scalabilité, de disponibilité et de fiabilité, qui sont des aspects clés dans une architecture de microservices.

Il est donc possible de déployer une architecture de microservices sans Kubernetes, mais cela peut rendre les opérations plus difficiles et moins efficaces.